vendredi 19 novembre 2010

Biographie des grands Sorciers, L'Occultiste Jean Louis Montaigu 1927 - 1987 - L'un des plus puissants sorciers de son temps, de l'art noir aux pouvoir materiel et la richesse...

Il existe si peu de traces écrites ou visibles du monde ésotérique en général, aussi connaissons-nous peu l'action et l'influence qu'ont pu avoir les grand occultistes de ce siècle dernier. Ne laissant aucune trace, ils finisssent par disparaître des souvenirs pour finalement et tout bonnement ne pas avoir existé du tout.
Le savoir, ou leur pensée, se perdent.
Ce qui est parfois une bonne chose si l'on connaît l'influence hautement négative de certains...



Pourtant, voici la Biographie de Jean-Louis Montaigu, aussi appelé sous son nom public Jean-Charles des Ardennes.

Jean Louis naquit le 26 Juin 1927 à Charleville Mezières.
Il est le second enfant de Philippe et Juliette Montaigu. Il n'est pas de santé vigoureuse. L'enfant sera confié aux soins d'Alphonsine, La grand mère de Justine, dont les origines sont trés obscures, certainement prostituée dans sa jeunesse, est une femme agée qui acceuille le nourisson dans un corps de ferme de la campagne ardennaise. C'est une femme de caractère, qui n'a rien de l'aspect buriné d'une campagnarde du cru. Malgré son âge, on lit sur son visage les traits délicats d'une femme qui fut certainement dans sa jeunesse d'une beauté extraordinaire. Fortunée et respectée, c'est quasiment une puissante maîtresse des lieux qui possède de nombreuses terres et une exploitation agricole importante sur lequel s'étend moulins à eaux, prés carrés, fermes principales et le vieux manoir de Brinceville. Au crépuscule de sa vie, Alphonsine affiche une certaine respectabilité, présente aux yeux du monde comme la veuve d'un colonel de corps d'infanterie, décoré tardif de la grande guerre, qui achètera le domaine en lequel il décedera en 1923. Alphonsine vit rétiré de la capitale ou elle à vécu et a paraît-il brillé dans les salons de la belle époque. Mais personne ne connaît dans la région les échos houleux de sa lointaine vie parisienne. Ici, elle est "la patronne" elle fournit des chevaux de traîts et d'attelage dans la région. Elle donne réception et rameute la bonne société ou elle fait découvrir les mets délicieux et les liqueurs qu'elle fait venir de ces pays de l'autre coté du monde. Y compris ces étranges effluves et ces épices indiennes ou asiatiques. C'est donc chez cette femme cultivée que va être placée le petit Jean...
Il est plus que probable qu'Alphonsine cherche son héritier. Son héritier spirituel, car ce n'est pas une femme comme une autre, mais certainement une descendante d'une lignée de sorcières qui sévirent dans l'est de la France, l'Allemagne et la Bohème depuis a peu prés le XIVeme siècle; Une tradition et une lignée clairement satanique dont Jean Louis sera le digne descendant mâle.
Jean Louis utilisera en effet les mêmes façons de parler, de se prononcer et de respecter le protocole ésotérique et hermétique qui ne sont pas sans rappeler de façon trés troublante la façon d'agir de la célèbre Mathilde de Francquine*µ, en 1617, la sorcière de Nancy, qui fera sans doute mourir le bourgmestre d'un village de la frontière, un amant soumis à qui elle ponctionnait sang et sperme pour ses messes infernales. La Mathilde, clairement affiliée à la lignée des sarates sera la plus célèbre en son temps. Brûlée vive sur la place du marché d'Anvers, Mathilde est pour ainsi dire la tête d'affiche de cette lignée qui recrute principalement chez les jeunes filles éduquées des couvents, des filles lettrées et instruites, parfois naïves, et souvent jolies, à qui l'initiation à la sorcellerie permet trés vite de s'asseoir dans les sphères privilégiées de la société. Heureux mariages avec des commercants, banquiers, industriels, ces femmes, majoritairement, s'appuient dans l'ombre sur des procédés connus et trés identifiés, mais evidemment discrets du grand public.
La lignée va prospérer, pendant des siècles, avant de s'étioler puis de décliner. Les Sarates sont une lignée jeune, rien à voir avec les confréries ou les sociétés secrètes socialement établies et non tournées vers des cultes ouvertement sataniques. Les sarates, culte local, dangereux, mais animiste, païen, résurgence moyenageuse ne construit rien dans l'ordre social établi, mais ne fait que transmettre un savoir de puissance étonnament guerrier pour des esprits féminins. Femmes de pouvoir qui ne retrouveront pas forcément au gré des générations, des nouvelles jeunes femmes enclines à s'interesser à l'art occulte, particulièrement l'un des plus noirs...
La lignée est presque éteinte au début du vingtième siècle. L'abbé S******* dont le nom est tenu secret, atteste l'éradication des sarates par des moyens dont on ne sait en définitive pas grand chose, mais qu'on imagine affreux...
On peut supposer que pour ne pas tarir la source, Alphonsine initie son petits fils aux arcanes de son art. Elle l'envoie au Lycée Condorcet à Paris, habille son protégé chez les meilleurs tailleurs de la capitale, lui offre les plus belles filles de joie des maisons closes alors qu'il n'a que quinze ans. Jean Louis devient insolent, méchant, arrogant, fier, et le gorge de réussite facile et de succès immérités.
Il a 25 ans en 1952. Il ne décroche pas son baccalauréat, échoue dans toutes études, ne fait absolument rien, mais dépense prolixement la bourse mensuelle de ses parents et d'Alphonsine. Ses maigres talents occultes lui assurent pourtant un magnétisme certain sur la gente féminine. Il sait peu de choses, mais ce peu de choses lui permet d'écumer pensions et hôtels sans ne jamais rien payer. Un jour pourtant, racontera Jean Louis de son propre aveu, un individu se présente à lui, le regard menaçant, en plein jour sur le boulevard St Germain à Paris. Nous sommes un jour d'été 1953.
Est-ce un autre sorcier ? ou un chasseur ?
Peut-être le démon en personne, il ne le saura jamais.
Une peur le saisit, l'effraie.
Ce qui sera une révélation après mûre réflexion l'angoisse au plus au point. Il est mis au pied du mur. Cet homme, cet étranger, cet inconnu, le scrute attentivement, puis s'écarte et poursuit son chemin...

Jean Louis, qui ne sait pas grand chose encore, a forcement ressenti avec intensité le mépris et la dimension surhumaine de cet inconnu. Il retourne vers sa grand mère, surpris et troublé de ressentir des choses d'une profondeur telle que ses repères semblent tout d'un coup si flous.
Il vient de vivre sa première experience mystique, à travers laquelle il comprendra plus tard les premiers mécanismes de l'art majeur Hermertique.

Quelque mois plus tard, il publie des annonces sur les journaux. Jean Charles des Ardennes vient de commencer sa carrière !
Il doit poursuivre son oeuvre, faire perdurer la lignée dont il est probablement le dernier descendant. Il est l'un des rares sarates de sexe masculin. Comme Alphonsine lui a appris, les hommes sont rares dans l'occulte,  ils ne sont que de la quintessence. L'éveil spitirituel reste fermé  à beaucoup de personnes, car la voie est perturbante. Soumis à la tentation perpetuelle, les praticiens de l'occulte n'ont qu'a symboliquement claquer des doitgs pour obtenir literralement tout ce qu'ils souhaitent.

Ce qu'ils peuvent faire est soumis à un jugement qui n'est que le leur. Comment ne pas franchir la ligne jaune ?
Les sorciers ont la réputation d'être des salauds. C'est vrai la plupart du temps.

L'Eveil, l'initiation reste un des mystères les plus difficiles à comprendre. Il arrive qu'il faut parfois des années, avant d'être touché par cette "grâce" inversé.
Jean Louis dira, comme beaucoup de ses pairs, qu'il y a un avant et un après.
Touché par cet eveil, son caractère changea, dit-on.

Il reçut ses premiers clients. D'instinct, vinrent à lui les gestes séculiers du protocole. Il opéra le retour de l'être aimé d'une personnalité fortunée. le fameux retour affectif si particulier et si difficile à réaliser. Il reçut à l'époque la somme prodigieuse de neuf cent millions d'anciens francs, soit de nos jours l'équivalent en euros de prés d'un million. Un million d'euros qui lui permis de s'installer confortablement dans une vie faites d'excès et de débauche...
Il ne connaissait pas la pitié. Il était sorcier noir, Il allait devoir toucher et tirer la queue du diable qui allait se retourner auprès de lui pour lui réclamer des comptes.
D'une manière ou d'une autre, Jean Louis se savait condammné. Sa vie allait mal finir. Le fait qu'il fut le plus puissant de tous les sorciers vivants à l'époque ne faisait que confirmer une chose: Il se devait de se verser dans une connaissance de l'art noir telle qu'il n'en pas été fait depuis la Renaissance.

Jean Louis fit école, sa pensée dans l'ésotérisme fit rassembler des élèves auprés du nouveau maître. Il ne faut pas croire pourtant que la lignée sarate fut rétablie. Trés peu sont capables, car au délà de la morale, il faut l'esprit, une nuance qui permet d'approcher l'usage des actes noirs. Il ne trouva pas grand monde révéla t-il un jour.
"Il n'en suffit qu'un" rétorqua un jour un de ses ennemis...
Sa pratique dans la magie noire augmenta. On dit qu'avec Octave, l'un de ses seuls opposant à l'époque, il fut le seul à être capable de tuer par magie noire.
Evidemment, tuer quelqu'un par magie noire reste le crime parfait. Parfait et sans trace. Sans lien aucun. Personne ne put relier des évènements entre eux. Il devint de plus en plus craint et ses crises de colères devenaient de plus en plus terribles.
Les premières traces de folie commencèrent à être perceptibles au milieu des années 70.
C'est trés vite qu'il se retira de la vie sociale.

Vint sa dernière partie de sa vie. Il abandonna toute identité. Prit la tête d'un clan dans lequel il conforta son rôle de gourou. Il s'installa dans un squat aux abords du périphérique, en 1975 approximativement, squat qui changea souvent, pour finalement se stabiliser dans les années 80 dans un campement fermé par des palissades sous les arches d'un pont, sous le fracas incessant du passage des vehicules. Il amorça les messes noires dans les ténébres du sous sol parisien. La flêche d'Or, et l'accès aux catacombres.
Il dressa une bande armée, qui vivant dans une misère d'éxaltés mystiques, ne manquaient pas de faire acte d'ultra violence.
Ce qu'il fit d'extraordinaire fut caché sous les ténébres des catacombes. A partir de ce moment, tout ce qu'on sait de lui ne devient que suppositions et racontars.
De nombreux sorciers que j'ai pu rencontrer ont pu transmettre l'idée que Jean Louis fit école, et qu'il faut voir sa pensée sous de nouveaux noms.  

2 commentaires:

  1. dément comme vie !
    Sous quel nouveaux noms se poursuit la lignée sarate ? quelq'un le sait ?

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